Depuis 60 ans, le public est au rendez-vous de ce festival de danses et musiques folkloriques qui accueille chaque année, en juillet, environ 40 000 spectateurs. Une rétrospective sur 60 ans de festival s’impose, avec sa présidente : Maryline Mourgues.
Des Etats qui dans le passé ont connu des conflits peuvent se retrouver ensemble sur scène et ainsi montrer que la paix et la fraternité existent.
Un festival attendu par le
public ?
C’est un festival populaire où la culture s’ouvre à tous car les spectacles se tiennent la plupart dans la rue mais aussi dans les petites communes rurales. Nous cherchons aussi à nous renouveler, à chercher dans les danses du monde des passerelles entre modernité et tradition : de la batucada inspirée de la tradition des musiques brésiliennes ou des marching bands issue de la tradition des grands défilés américains par exemple.
Une équipe investie toute l’année ?
En amont, c’est une équipe investie dans la programmation, on reçoit certains jours 10 à 15 demandes d’artistes du monde entier. Sur les 5 jours de festival, ce sont 100 bénévoles qui accueillent les près de 350 artistes dans le bassin ponot avec une section jeune dont 65% ont moins de 25 ans. C’est important pour nous aussi d’aller à la rencontre de tous les publics : les hôpitaux, les maisons de convalescence, les EHPAD et aussi de mêler les générations avec des temps de partage entre aînés et enfants de centres de loisirs par exemple.
Des temps forts ?
Dès le mercredi soir, plusieurs groupes se produisent sur la scène de Vals-près-le-Puy pour un voyage autour du monde. Ensuite le dernier jour, le samedi, ce sont des animations sur le marché, place du Plot au Puy-en-Velay et en nocturne le défilé de clôture avec tous les groupes.
Votre meilleur souvenir ?
Lors de la 50ème édition, au gala de clôture l’Ecosse et l’Afrique du Sud sont montées ensemble sur scène. L’Écosse a commencé à jouer à la cornemuse ”What a wonderful world” et derrière le sud-africain a enchaîné avec une voix magnifique la chanson acapella. Autant vous dire qu’on avait tous dans la salle la chair de poule. C’est complètement l’esprit d’Interfolk. Des Etats qui dans le passé ont connu des conflits peuvent se retrouver ensemble sur scène et ainsi montrer que la paix et la fraternité existent.
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